Comment allez-vous ? J’espère vivement que tout aille bien pour vous.
Aujourd’hui, je vous écris cette lettre parce que chaque jour, à mon réveil, je pense à vous, je pense à l’un de vous.
Je pense que je voudrais tant vous téléphoner, un par un, pour vous donner un petit bonjour et entendre votre voix, ne serait-ce que pour une minute.
Je me demande comment vous vivez ces journées si bizarres, je me demande ce que vous pensez de ces événements qui nous ont bouleversés et qui nous voient tout à coup enfermés dans nos maisons, je me demande si, vous aussi, vous avez été pris de surprise.
Je me demande si vous êtes effrayés ou préoccupés, si vous vous donnez du courage et prenez tout cela avec philosophie, si vous êtes sereins et fatalistes ou si toutes ces émotions s’alternent simplement dans la journée ou de jour en jour.
Naturellement, nous éprouvons tous de la peine pour les nombreuses personnes affectées et nous nous préoccupons pour notre avenir, mais moi, je veux vous dire que je me réveille avec le sourire et que j’essaye toujours de rester positive !
Je pense qu’il est juste et de notre devoir de s’informer, de suivre tous les développements de cette urgence sanitaire et de respecter les lignes directrices, mais je pense aussi que nous pouvons encore décider si vivre ces journées dans la peur ou dans la joie.
Et moi, je vote pour la Joie ! Profitant de tous les côtés positifs que cette réclusion temporaire m’offre/nous offre.
J’apprécie de pouvoir rester chez moi, dans ma maison et avec ma famille !
Enfermés dans cette bulle, dans cette immobilité qui semble hors du temps et de l’espace. Je veux la vivre comme une belle opportunité.
Mais, aujourd’hui, avez-vous seulement pensé à comment nous courrions, dans tous les sens, il y a quelques jours encore ? Avez-vous pensé aux journées stressantes que nous nous obligions à vivre ? A nos efforts pour encastrer les rendez-vous, les cours, les engagements en tout genre, les visites, le sport, le travail, les amis, la famille, le tout sans jamais perdre la montre de vue, c’est tard, cours, cours, cours ! Lors de ces journées “frénétiquement normales”, nous n’aurions jamais cru de pouvoir jouir aujourd’hui d’autant de temps libre !
Le temps, l’un de nos biens les plus précieux !
Alors, prenons la chose comme une nouvelle possibilité, essayons de rester positifs et d’exploiter ce temps qui nous est offert pour faire toutes ces choses pour lesquelles nous n’avions jamais de moments libres.
Ainsi, de mon côté, j’essaye de prendre ce “rester chez soi” comme un don, en me consacrant à ma famille, à moi-même, à ma maison, à mes chats (qui en sont très heureux) et… je comprends alors que j’ai de la chance !
J’ai de la chance d’avoir du temps pour vider les armoires, pour jeter et faire cadeau des vieux jouets de Riccardo, pour ouvrir chaque tiroir et y trouver toute sorte de pacotilles et de magiques souvenirs, d’avoir du temps pour jouer et danser, du temps pour faire de gros nettoyages, pour lire un beau livre, pour bavarder avec calme, pour me reposer, pour m’adonner à la cuisine, pour faire des biscuits et du pain, du temps pour mieux connaître mes voisins par la fenêtre et leur offrir une pizza sortant du four. Du temps pour recommencer à tricoter, pour peindre, pour faire du jardinage, pour éliminer de vieilles paperasses, du temps pour jouer d’un instrument et écouter de la bonne musique, pour écrire quelque chose !
Du temps pour écouter et s’écouter, pour rire ensemble, pour échanger des idées, pour mieux se comprendre, sans hâte, pour se câliner. Du temps pour méditer, pour prendre soin de soi, pour se sourire dans le miroir, pour jouir de tant de petites choses, pour se nourrir de choses saines.
Ce « rester chez soi » avec nous-même nous invite à faire du nettoyage dans tous les sens du terme, à avoir des pensées profondes. Le calme du rythme de la nouvelle journée que nous vivons nous invite à nous redécouvrir comme êtres humains dans notre essence la plus pure et la plus profonde, dans notre naturalité, à nous étonner de nous reconnaître peut-être même différents par rapport à ce que nous pensions être et à redécouvrir la beauté que chacun de nous a en soi.
Et je veux vous dire également que, malgré la préoccupation, cette beauté se transforme en nous en énergie et en envie de faire ainsi qu’en espoir et en certitude que tout passera !
C’est en cela justement que mes et nos pensées vont vers vous, chers amis, et notre passion pour notre travail nous pousse aussi, en ce moment, à nous engager plus que jamais pour vous offrir un Luxor plus beau et plus accueillant encore !
De mon côté, je travaille déjà pour pouvoir vous proposer de splendides et inoubliables vacances, Barbara teste toujours de nouveaux menus et vous offre de magnifiques rendez-vous avec ses Recettes-vidéo en direct sur notre page Facebook, Carla se consacre à la lecture, aux rideaux et au linge et Arnaldo…. eh bien ! inutile de vous le dire car vous le savez peut-être déjà, lui, il est à l’hôtel, tous les jours, comme en plein été ! Il a rénové certains carrelages et salles de bains, démonté les portes, déplacé des prises de courant, fait des travaux de maçonnerie et de peinture et une infinité d’autres petits travaux de maintenance que je ne sais même pas ! 🙂
Même si elle semble endormie, toute Igea Marina est en ferment, derrière les rideaux des magasins fermés. Les petites boutiques d’été ont déjà commencé les gros nettoyages et les désinfections et elles se préparent au mieux pour vous accueillir et satisfaire chacun de vos désirs.
Alors, chers amis, je veux également vous inviter à consacrer un peu de votre temps à regarder les photos de vos vacances à Igea Marina, à vous rappeler de vos beaux sourires ici, avec nous, de vos promenades les pieds nus dans le sable, des baignades au large, de la douce et régénérante chaleur du soleil, du chant relaxant de la mer, des magnifiques couchers de soleil, des merveilleux buffets de Barbara, de la sympathie des jeunes de notre staff et de la chaleureuse hospitalité de notre famille.
Parce que nous, nous sommes confiants que tout cela finira vite et, qu’alors, le bonheur envahira nos cœurs, nous ressortirons, nous nous étreindrons de nouveau, faire les courses tous ensemble sera de nouveau un plaisir, nous recommencerons de nous prendre en photo, tout près les uns des autres, et, quand tout cela ne sera plus qu’un souvenir, la normalité nous apparaîtra comme un très beau cadeau inattendu.
Nous aurons alors plus que jamais envie de reconquérir notre liberté et de voyager, et nous revoir tous ensemble au bord de la mer comme une grande famille sera une grande fête !
C’est une certitude, nous serons prêts à vous accueillir de nouveau au Luxor, un par un, dans la joie et avec le sourire.
Bon courage, je suis près de vous et vous serre très fort entre mes bras, à bientôt !
Affectueusement,
Beatrice ?
